Petplay

Vous avez peut-être entendu parler de puppy play ou dog play, ce sont des termes qui désigne également cette discipline. Pour ce qui est du partenaire dominant, on peut très bien retrouver une dominatrice ou un maître, cette pratique étant courante dans la communauté bi et gay.

Les différentes pratique du pet play

Le but pour le soumis est de prendre un plaisir psychologique à se mettre dans la peau de son personnage, à l’image d’un chien et sous les ordres de sa dominatrice ou de son maître qui est là pour l’éduquer. Celui-ci se fait promener en laisse lorsqu’il porte un collier, bois ou mange dans une gamelle, peut avoir envie de jouer à la balle. Le pratiquant du pet play peut aussi vénérer et embrasser les pieds de son partenaire dominant la plupart du temps dans une position de soumission à genoux ou allongé prouvant ainsi qu’il est un bon toutou obéissant.

Les pratiques ne s’arrêtent pas là, la dominatrice peut ordonner au soumis d’aboyer ou de mordiller un jouet. Les cages sont aussi un accessoire de jeu très répandu, à l’image du chien qui va dans sa niche, le dominant peut enfermer le pratiquant du petplay dans une cage afin de le punir ou même pour qu’il y passe la nuit.

Enfin pour bien comprendre certaines nuances, contrairement à un jeu de Dom/Sub classique, la pratique du puppy play permet au soumis de recevoir aussi beaucoup d’affection de la part de sa maîtresse.

Pourquoi pratiquer le puppy play

Certains pratiquant de l’univers du bdsm poussent l’imagination très loin, en effet il existe de nombreux jeux de rôles et scènes différentes et le puppy play n’en fait pas exception. Comme tous les jeux impliquant la soumission, le but recherché est de prendre du plaisir en lâchant prise et en relâchant la pression. Ici, vous ne vous occupez plus de rien, c’est la dominatrice/dominant qui décide et vous obéissez en vous abandonnant comme un fidèle compagnon. La délectation se trouve dans la domination extrême par le fait d’être dressé, humilié ou cajolé. Le puppy play apporte d’après ceux qui s’y adonnent une jouissance psychologique immense et incomparable qu’il est difficile de retrouver ailleurs.

Ceux qui dirigent le petplay trouvent eux, leur satisfaction dans le fait de dominer, d’éduquer et de diriger leur petit toutou. Ils disent que c’est parfois un délice de voir l’obéissance profonde de leur partenaire et la joie que cela leur apporte. Pour ceux qui pratiquent le petplay en couple, la sensualité et la confiance s’en trouvent renforcées et une intimité jamais égalée se crée.

Enfin le puppy play, lorsqu’il est pratiqué en couple, est un excellent moyen pour commencer les préliminaires avant de passer au choses sérieuses, faite monter le désir de façon coquine jusqu’à ce qu’il soit à son pic d’intensité maximal.

D’où vient le petplay ?

Le terme petplay renvoie parfois à des variantes, le principe reste le même mais cette fois c’est le type d’animal qui change. Le pony play en est un exemple, la personne soumise joue le rôle d’un cheval et promène son maître/maîtresse sur son dos en recevant des coups de cravache. Le terme de kitty play, moins connu dans l’univers du bdsm, renvoie à une personne soumise qui aime prendre le rôle du chat, celui-ci à souvent plus de privilège lors du jeu que le pratiquant du puppy play, le chat étant un animal qui se dresse moins facilement et qui possède beaucoup plus de liberté.

Les accessoires qui compose le puppy play

Le Puppy play est une discipline qui demande énormément d’accessoires pour être pratiqué, pour commencer à jouer, l’indispensable est bien évidemment le collier bdsm. Comme dans tout jeu de pouvoir, lorsque le dominant(e) met le collier à la personne soumise, la dynamique d’appartenance et d’obéissance se met en place. Vient ensuite le tour de la laisse, eh oui comment promener son petit chien ou sa petite chienne sans une laisse digne de ce nom !

On pousse maintenant un peu plus loin en installant sur la tête du soumis une cagoule ou un masque en forme de tête de chien, c’est un must pour le côté immersif du jeu. On peut ensuite recouvrir les mains de son toutou avec des mitaines pour renvoyer l’image de petite patte et également augmenter la difficulté pour lui à saisir des objets si vous jouez à la baballe avec lui ou si vous utilisez un os qu’il doit vous ramener après chacun de vos lancers. Justement, comme le pratiquant du puppy play passe la majorité de son temps à quatre pattes, il est fortement conseillé pour lui de s’équiper de genouillères pour éviter qu’il ne se fasse mal au genoux à force de vous obéir !

Pour rendre la séance encore plus immersif et parce qu’ils adorent tous ça, vient le tour de l’accessoire qui équipe chaque coffre à jouet des pratiquants du puppy play, il s’agit du plug anal avec une queue de chien. Le soumis pourra alors remuer la queue quand la personne dominante lui ordonne ou s’ il est content.

Comme c’est le maître ou la maîtresse qui commande, c’est lui qui décide quand vous prenez du plaisir, quand vous devez être puni et quand vous devez être récompensé. Pour ce faire, il existe un jouet de qualité, la cage de chasteté. Difficile d’obtenir une érection, de se toucher ou d’éjaculer avec aisance et facilité si vous portez cet accessoire qui vous prive d’une jouissance ultime.

Pour finir, nous retrouvons des accessoires plus communs aux diverses pratiques de l’univers du bdsm comme le fameux bâillon mais avec une variante ou la boule est remplacée par un os ou encore simplement des menottes.

Pratiquer le pet play pour se libérer du quotidien

Le jeu de rôle animalier qu’est le petplay va bien au-delà d’un simple divertissement sexuel BDSM. Pour beaucoup, cela représente une manière d’échapper à l’emprise du quotidien. Temporairement, les personnes soumises se transforment en l’animal qu’elles affectionnent, savourant le plaisir d’attirer l’attention de leur maître ou de leur maîtresse. Elles adoptent ainsi une nouvelle identité, qui ne manque pas d’attirer l’attention et l’affection dont elles ont besoin. Et quel plus grand frisson pour le dominant que d’avoir quelqu’un à choyer et à dorloter selon ses désirs ?